Les quatre accords tolteques – La voie de la liberté personnelle


 

Auteur : Don Miguel Ruiz 

Ouvrage : Les quatre accords tolteques – La voie de la liberté personnelle

Année : Première édition anglophone 1997

traduit par Olivier Clerc,1999.

Un petit  livre qui nous ouvre les yeux sur la façon de voir ce qui nous entoure, de comprendre et de prendre les bonnes habitudes pour se libérer de nos mauvaises émotions

Livre initiatique, que vous ne regretterez pas de l’avoir lu.  A mettre dans toutes les mains à lire et relire

C’est un code de conduite composé de 4 accords que tout le monde sans exception peut appliquer! Grâce à ces enseignements,vous pourrez accéder à une certaine forme de paix intérieure et de liberté qui ne feront qu’accroitre vos capacités (parfois insoupçonnées) au BONHEUR.

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Mot de l’éditeur

Dans ce livre, Don Miguel révèle la source des croyances limitatrices qui nous privent de joie et créent des souffrances inutiles. Il montre en des termes très simples comment on peut se libérer du conditionnement collectif – le « rêve de la planète », basé sur la peur – afin de retrouver la dimension d’amour inconditionnel qui est à notre origine et constitue le fondement des enseignements toltèques que Castenada fut le premier à faire découvrir au grand public. Don Miguel révèle ici 4 clés simples pour transformer sa vie et ses relations, tirées de la sagesse toltèque. Leur application au quotidien permet de transformer rapidement notre vie en une expérience de liberté, de vrai bonheur et d’amour.

Préface
“ Ma première rencontre physique avec Don Miguel remonte à 1991. Mon amie et
soeur de coeur Linda, m’avait parlé d’un chaman mexicain qui était installé depuis
peu à Santa Fe (il est maintenant basé à San Diego, Californie). Elle m’avait surtout
évoqué sa douceur, qualité que je n’apparentais jusque là pas du tout avec un
chaman. Les histoires de Castaneda m’avaient rendu méfiante de ce qu’on pouvait
attendre d’un chaman. Ce que je n’avais pas encore compris, c’est que Don Miguel
n’est pas seulement un homme de pouvoir, mais un homme d’amour. Et c’est
précisément son amour inconditionnel et permanent qui rend son pouvoir intangible.
Mais je ne pouvais pas encore saisir cette évidence, encore prise dans la dualité du
gentil/méchant, fort/faible, etc. Je n’avais pas d’expérience humaine de cette énergie là.
Lorsque je le rencontrai dans la maison où il habitait avec Gaïa, sa femme
américaine, je vis un homme assez menu, presque plus petit que moi, à la peau
sombre, au visage ouvert, éclairé par un sourire franc qui disait déjà tout. “ Tu es un
ange ”, furent ses premiers mots, et quelque chose en moi se mit à bondir. Enfin
quelqu’un qui me reconnaît ! La suite, je l’ai oubliée, elle a dû s’installer au plus
profond de moi pour que je me souvienne davantage encore de qui j’étais vraiment.
Plus tard, des années après les échanges et l’apprentissage dans le monde du rêve,
après l’expérience tangible de la réalité de cet amour inconditionnel, lorsque je fus
confirmée nagual dans la tradition des guerriers ou chevaliers de l’Aigle au sommet
de la pyramide du Soleil à Teotihuacan, je me suis souvenue qu’il m’avait
accompagné tout au long de mon chemin, portant dans son amour la connaissance de
ma nature divine qu’il m’a fallu retrouver moi-même. Je réalisai alors que Don
Miguel était l’être qui était venu dans mon rêve’ pour me dire qu’il venait m’enseigner
le pouvoir et l’amour. Mais, à l’époque, je ne le connaissais même pas ! ”

Il y a des milliers d’années, à travers tout le Sud du Mexique, les Toltèques
étaient connus comme des “ femmes et hommes de connaissance ”. Les
anthropologues les ont décrits comme une nation ou une race, mais en réalité
c’était des scientifiques et des artistes formant une société vouée à explorer et
préserver la connaissance spirituelle et les pratiques des anciens. Maîtres
(naguals) et étudiants se réunissaient à Teotihuacan, l’ancienne cité des
pyramides située au-delà de Mexico City, connue comme le lieu où “ l’Homme
devient Dieu ”.
Au fil des millénaires, les naguals ont été contraints de dissimuler la sagesse
ancestrale et de la préserver dans l’ombre. La conquête européenne, couplée à
l’abus de pouvoir personnel de quelques apprentis, rendit nécessaire de
protéger la connaissance de ceux qui n’étaient pas préparés à l’utiliser avec
discernement ou qui risquaient d’en user de manière abusive, à des fins
personnelles.
Fort heureusement, la connaissance ésotérique des Toltèques s’est transmise et
incarnée au fil des générations à travers diverses lignées de naguals. Bien
qu’elle soit restée dans le secret durant des centaines d’années, les prophéties
anciennes avaient annoncé la venue d’un âge au cours duquel il serait
nécessaire de redonner la sagesse au peuple. Aujourd’hui, don Miguel Ruiz,
nagual de la lignée des Chevaliers de l’Aigle, a été instruit pour partager avec
nous les puissants enseignements des Toltèques.
La connaissance toltèque émerge de la même unité de vérité que les traditions
ésotériques du monde entier. Bien qu’elle ne soit pas une religion, elle honore
tous les maîtres spirituels qui ont enseigné sur terre. Bien qu’elle comprenne
une dimension spirituelle, elle est plus justement décrite comme étant un mode
de vie qui se distingue par la facilité d’accès au bonheur et à l’amour qu’elle
procure.

Introduction
Le Miroir de Fumée
Il y a trois mille ans vivait un être humain comme vous et moi, habitant près
d’une ville entourée de montagnes. Cet humain étudiait pour devenir homme-médecine
et apprendre la connaissance de ses ancêtres, mais il n’était pas
entièrement d’accord avec tout ce qu’il apprenait. Dans son coeur, il sentait qu’il
devait exister quelque chose d’autre.
Un jour, alors qu’il dormait dans une grotte, il rêva qu’il voyait son propre corps
endormi. Il sortit de la grotte par une nuit de nouvelle lune. Le ciel était clair et il
pouvait voir des millions d’étoiles. Puis quelque chose se produisit en lui qui
transforma sa vie à jamais. Il regarda ses mains, sentit son corps et entendit sa
propre voix dire : “ Je suis fait de lumière ; je suis constitué d’étoiles ”.
Il regarda à nouveau les étoiles et comprit que ce ne sont pas les étoiles qui créent
la lumière, mais plutôt la lumière qui crée les étoiles. “ Tout est fait de lumière ”, se
dit-il, “ et l’espace entre toutes choses n’est pas vide. ” Et il sut que tout ce qui
existe n’est qu’un seul être vivant, et que la lumière est le messager de la vie, parce
qu’elle est vivante et contient la totalité de l’information de vie.
Puis il réalisa que, bien qu’étant constitué d’étoiles, il n’était pas ces étoiles. “ Je
suis entre les étoiles ”, se dit-il. Alors il appela les étoiles le tonal et la lumière
entre les étoiles le nagual, et il sut que c’est la Vie (ou l’Intention) qui crée
l’harmonie et l’espace entre les deux. Sans la Vie, le tonal et le nagual ne pourraient
exister. La Vie est la force de l’absolu, du suprême, du Créateur qui crée toute
chose.
Voici ce qu’il découvrit : tout ce qui existe est une manifestation de ce seul être
vivant que l’on appelle Dieu. Tout est Dieu. Et il en conclut que la perception
humaine n’est que de la lumière percevant de la lumière. Il vit aussi que la matière
est un miroir – tout est un miroir réfléchissant la lumière et créant des images de
cette lumière – et que le monde de l’illusion, le Rêve, n’est que de la fumée nous
empêchant de voir qui nous sommes vraiment. “ Le vrai moi est pur amour, pure
lumière ”, dit-il.
Cette compréhension changea sa vie. Sachant qui il était vrai-ment, il regarda les
autres êtres humains et le reste de la nature, et fut étonné de ce qu’il vit. Il se
voyait lui-même en toute chose, dans chaque être humain, chaque animal, chaque
arbre, dans l’eau, dans la pluie, les nuages et la terre. Et il voyait que la Vie unit le
tonal et le nagual de différentes manières pour créer les milliards de manifestation
de la Vie.
Durant ces quelques instants, il comprit tout. Il était enthousiasmé et son coeur
rempli de paix. Il était impatient de partager avec les siens ce qu’il avait
découvert. Mais aucun mot ne parvenait à l’expliquer. Il essaya d’en parler aux
autres, mais ceux-ci ne comprenaient pas. Ils voyaient bien qu’il avait changé, que
quelque chose de magnifique irradiait de ses yeux et de sa voix. Ils avaient aussi

remarqué qu’il ne portait plus de jugement sur rien ni personne. Il n’était plus
comme les autres.
Il comprenait très bien chacun, mais personne ne pouvait le comprendre, lui. Ils
croyaient qu’il était une incarnation de Dieu. Il souriait lorsqu’il entendait cela et
leur disait : “ C’est vrai, je suis Dieu. Mais vous aussi, vous êtes Dieu. Vous et moi
sommes pareils. Nous sommes des images de lumière. Nous sommes Dieu. ” Mais les
gens ne le comprenaient toujours pas.
Il avait découvert qu’il était un miroir pour les autres, dans lequel il pouvait se
voir lui-même. “ Chacun est un miroir ”, se dit-il. Il se voyait en chacun, mais
personne ne le voyait, lui, comme soi-même. Et il réalisa que tous rêvaient, mais
sans conscience, sans savoir vraiment qui ils étaient. Ils ne pouvaient le voir
comme eux-mêmes, parce qu’il y avait un mur de brouillard ou de fumée entre les
miroirs. Et ce mur de brouillard provenait de leur interprétation des images de
lumière : le Rêve des humains.
Puis il sut qu’il allait bientôt oublier tout ce qu’il avait appris. Il voulait se
souvenir des visions qu’il avait eues, aussi décida-t-il de s’appeler lui-même Miroir
de Fumée, afin de toujours se rappeler que la matière est un miroir et que c’est la
fumée entre les miroirs qui nous empêche de savoir qui nous sommes. Il dit : “ Je
suis Miroir de Fumée, parce que je me vois en chacun de vous, mais nous ne nous
reconnaissons pas les uns les autres à cause de la fumée qu’il y a entre nous. Cette
fumée est le Rêve, et le miroir c’est nous, le rêveur. ”

Il est facile de vivre les yeux fermés,
en interprétant de travers tout ce que
l’on voit…
John Lennon

Le Processus de Domestication et le
Rêve de la Planète

suite…

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